Après la messe célébrée le samedi 25 janvier dans la chapelle, c’est dans la cour du scolasticat saint Eugène de Mazenod de Kinshasa-Kintambo que s’est poursuivie la séance d’ouverture de l’année du bicentenaire des Constitutions et Règles. Deux juristes, les pères Guy Ndombe et Clément Fiyungu se sont relayés dans une conférence portant sur le pourquoi du livre des Constitutions et l’histoire des mises à jour de ce livre depuis la fondation de la congrégation par saint Eugène de Mazenod.
Référence fondamentale
Le père Guy Ndombe a présenté les Constitutions et Règles comme racines, référence fondamentale pour le charisme d’un institut religieux et lien avec l’Eglise universelle. Les Constitutions sont aussi une valeur normative contraignante et donc source d’unité et de centralité. Il a souligné le fait que ce livre demande renouvellement et adaptation.
Une promesse de vie
Le père Clément Fiyungu a rappelé les Saintes Ecritures pour expliquer combien l’obéissance aux commandements divins sont promesse de vie. Il a présenté les Constitutions et Règles comme une aide pour mieux comprendre et mieux vivre les exigences évangéliques en vue de l’épanouissement personnel dans la vie religieuse et dans la communauté.
Le père Fiyungu a surtout passé en revue les 12 différentes révisions des Constitutions et Règles des Oblats en 35 chapitres généraux. Il s’agit, à chaque fois, de rencontrer des défis contemporains tout en restant fidèle à la source.
Un texte négocié et approuvé
Un groupe de scolastiques a présenté une saynète reproduisant le début de l’histoire des Constitutions et Règles. Eugène de Mazenod et ses premiers compagnons avaient négocié pour obtenir, dans le dialogue, le texte que l’Eglise, par le pape Léon XII, approuvera le 17 février 1826, voilà 200 ans.
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